Hop, l'interview, c'est fait !

Bonjour à tous !
J’espère que vos vacances se passent bien, que vous profitez, que les skieurs sont toujours sur jambes !
Bref, je vous poste une « ébauche » du premier interview d’Isabel Hemme, où il est question de sa vision sur la mode française et le système scolaire. Ici il n’est pas trop question de « se sentir européen », car son sentiment d’appartenance sera publié un peu plus tard (à l’issu d’un second entretient qu’on a pu avoir). J’attends vos remarques !
Une question est en anglais, parce qu’elle l’a voulu.

Lucas : Salut Isabel, bon, comme tu le sais, je vais te poser quelques questions sur l’Europe, et plus particulièrement la France et l’Allemagne…On n’a pas beaucoup de temps, donc si tu veux, on en fera une autre.

Isabel : Il n’y a aucun problème, j’aime beaucoup être interrogée sur mon pays. De toute façon, les français sont toujours très curieux !

Lucas : Eh eh! C’est vrai (même si je pense que c’est surtout moi qui suis toujours trop curieux, et qui parle trop…Bon, ça , on va éviter de le mettre dans l’interview, d’accord :p). So, could you give information about you and your trip?

Isabel : I come from Hannover, near Wolfsburg and Braunschweig. It is situated in the north part of Germany. I came in August, and I’ll leave France in June.

Lucas : Ok. Maintenant, je tiens à te demander quelque chose qui nous intéresse assez : Que penses-tu de la mode française ? Ou du moins, chez les jeunes.

Isabel : Je peux répondre à ta question, mais ce que je vais dire vient de ce que j’ai vu au Lycée. De toute façon je pense que cela suffit, car ici, il y a beaucoup de styles différents. Je trouve qu’il n’y a pas d’énorme différence entre la façon de s’habiller chez les jeunes allemands et celle des français. Vous avez des babas cool, des gothiques etc., et nous aussi, nous en avons. Mais il y a bien quelque chose d’un peu différent, surtout chez les filles. En France, certaines s’habillent très classes pour venir au lycée : Talons, collants, petites tuniques et accessoires de modes. En même temps je comprends cela puisque la France et les française sont perçues comme des icônes de la mode. Nous, filles allemandes, faisons aussi généralement attention à notre style, mais il est vrai que pour venir au Lycée, nous sommes tous très axées « jeans, converses ». C’est quand même un peu moins « féminin » qu’en France.

Lucas : Et tu pourrais m’en dire un peu plus sur la mode à l’échelle nationale ? Je veux dire à propos de la Haute-Couture, des couturiers allemands…

Isabel : Ah, oui. Vous avez beaucoup de grands couturiers qui sont très connus en Allemagne : Karl Lagerfeld (on parle même encore de Coco Chanel ici !), Yves Saint Laurent, Jean-Paul Gaultier ou Pierre Cardin. Ce sont les « Couturier der ». En Allemagne, on n’en a pas autant, et ils sont moins connus. Bon c’est vrai que Karl Lagerfeld est allemand à la base, mais puisque c’est lui qui est à la tête de la maison Chanel, maison française, il est plus considéré comme français…
Nous avons aussi nos grands centres commerciaux ou magasins de mode en Allemagne ! J’ai pu découvrir ici La Part Dieu, et je sais qu’à Paris, il y en a beaucoup ; mais il est vrai que lorsqu’on va à Berlin, on trouve aussi de tout ! J’y vais très souvent car j’ai un oncle qui habite là-bas. Il y a d’ailleurs le KDW (KaDeWe, ou Kaufhaus des Westens) qui regroupe une centaine boutiques -voire plus- où tout est très cher (là on a un point commun avec la France…hum hum) !

Lucas : Tiens, à propos de Berlin, on sait que cette ville est la capitale d’Allemagne, mais elle est aussi considérée comme la « capitale européenne de la fête nocturne » ! Je m’explique : Il paraitrait qu’à Berlin, on trouve des immenses discothèques, et un peu de partout ! Est-ce vrai ?

Isabel : Oui oui, je le confirme…Il y en a beaucoup, et la nuit, beaucoup de gens sortent pour faire la fête et emplissent les rues. C’est une ville qui ne dort jamais…

Lucas : Merci pour tes réponses sur ce sujet ! Bon, maintenant nous allons radicalement changer de thème : peux-tu me parler de votre système scolaire ? Est-il très différent du système français ? Et d’ailleurs, qu’en penses-tu ?

Isabel : Notre système est un peu compliqué et long à expliquer, et en plus, nous avons changé il n’y a pas longtemps. Avant, nous commencions l’école à 6 ans, pour 13 ans. De la 1e à la 4e année, nous allions à « l’école des petits », appelée Grundschule , de la 5e à la 6e année la Orientierungsstufe (en gros ce sont deux années qui permettent de savoir où s’orienter), puis de la 7e année jusqu’à la fin, nous avions le choix entre trois « types » d’école : Gymnasium (pour de longues études), Realschule (après y avoir étudié, on peut soit s’insérer dans le marché du travail, ou retourner en Gymnasium), et enfin Hauptschule (ça, c’est pour trouver directement un métier). Maintenant, cela a changé, et notre système s’organise ainsi : de la 1e année à la 4e, nous allons toujours à la Grundschule, mais il n’y a plus d’Orientierungsstufe. Je trouve que c’est dommage, car les deux années d’Orientierungsstufe nous permettaient réellement de trouver notre voie.
Par rapport à votre « baccalauréat » : ici, nous passons un Abitus, qui en est son équivalent. Au Gymnasium, nous devons, tout comme en France, choisir notre filière (Elle parle en terme de filières générales). Ici, on choisit entre la filière Littéraire, scientifique, ou Economique et Sociale. En Allemagne nous pouvons nous orienter soit dans une filière « langues et littérature » où nous faisons des études approfondies de l’Allemand, des grandes œuvres et où nous avons beaucoup de cours de français et d’anglais. Nous devons d’ailleurs beaucoup lire : des œuvres allemandes, bien sûr, mais aussi des livres en anglais et en français (ou autres langues, selon les choix) ; soit dans une filière « Sciences », si nous sommes intéressés par la biologie, la physique chimie et les mathématiques ; soit enfin une filière « Société, Economie, Histoire », où nous étudions à la fois la littérature, sociologie, l’économie, la politique, et l’Histoire-Géographie. Finalement, je trouve qu’il n’y a pas de grandes différences entre les filières générales françaises et allemandes, à une exception près : dans votre bac ES, en plus d’étudier les SES, l’histoire et la politique, vous faites aussi beaucoup de mathématiques, en tout cas plus qu’en Allemagne. J’en ai d’ailleurs fait les frais…(Je tiens quand même à préciser qu’Isabel est en « L » version allemande, mais a choisi ES pour faire ses études en France, car elle trouve qu’on parle beaucoup des faits sociaux et pense que c’est en abordant des thèmes de société qu’on arrive rapidement à parler la langue (d’où ses problèmes en maths, vu que dans la « L » allemande, il n’y en a pratiquement pas (pour laisser place aux autres matières)).

Lucas : Ah, d’accord…Et à propos de nos emplois du temps, penses-tu que…(et là la sonnerie se fait entendre, donc je lui propose de remettre ça : elle accepte.)

Ouf j’ai fini ! (j’avoue que c’est un peu long à rédiger cette chose !). Excusez pour l’orthographe, je n’ai ni le temps, ni la motivation pour me corriger !
Lucas :twisted:

Ps : Laura, je n'arrivais pas à poster dans la partie "projet européen", donc j'ai callé l'interview ici !